Avec un peu de retard, l’atelier calligraphie animé par Kanako さん a finalement eu lieu le 20 mars.
Nos adhérents ont écrits en pinceau 3 Kanjis:
春(はる haru),樱(さくら sakura) et 光(ひかりhikari).
Voici donc quelques photos de l’atelier:


Si les idéogrammes de la langue chinoise sont apparus il y a environ 3000 ans, l’art de la calligraphie, en japonais « Shodō » (書道 : « 書 » : Sho, écrire / « 道 » : dō, la voie) ou « Shūji » (« 習 » : Shū, apprendre / « 字 » : ji, lettre ou caractère), n’est arrivé au Japon qu’au VIe siècle ; en même temps que les méthodes de fabrication des pinceaux, de l’encre et du papier
.
Mais c’est surtout le bouddhisme qui a contribué à son essor ; vers le VIIe siècle, les moines qui étaient envoyés en Chine pour étudier le bouddhisme, apprenaient également l’écriture chinoise
.
Avec des échanges culturels supplémentaires entre le Japon et la Chine, l’art de la calligraphie s’est importé au Japon, donnant vie aux textes bouddhistes , à la poésie et à la littérature. C’est d’ailleurs cette période qui a vu aussi les premiers grands « Shodōka » (書道家) ; notamment un célèbre groupe de trois, appelé « Sanpitsu » (三筆, lit. les 3 pinceaux).
Ce n’est qu’à la fin du IXe siècle que cet art japonais commence à prendre son envol, lorsque les moines ne sont plus envoyés en Chine. La noblesse nippone commença à s’intéresser à cet art et à l’enseigner. Basé sur l’esthétisme nippon, le Pays du Soleil Levant créa alors son propre style de calligraphie.
Si à cette époque, la calligraphie était un élément essentiel de l’éducation des membres des familles nobles au pouvoir , ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au fil du temps, la calligraphie s’est répandue parmi les gens ordinaires, et elle est de nos jours enseignée comme matière obligatoire dans les écoles du Japon
.
Le Shodō est un art se distinguant par ses centres d’intérêt que sont : la simplicité, la beauté, mais surtout une connexion entre le corps et l’esprit. C’est également un mode de vie avec ses propres philosophies ; au Japon, il est pratiqué par des personnes de tout âge et de toute profession.
C’est aussi un véritable art martial de l’esprit , avec une concentration extrême et calme, le pinceau étant le moyen d’exprimer ce qu’il y a dans l’esprit de chacun. Ainsi, le Shodō n’est pas seulement écrire des lettres ; c’est avec l’esprit intérieur qu’apparaissent les lettres.
Assez parlé.
Que vous soyez à votre premier essai ou pas, et si l’encre, à vous en mettre partout ne vous gêne pas , adhérez-vous pour pouvoir suivre une séance de cet art de beauté!